Jean GUEZENNEC nous raconte son week-end.
« Première chose à mettre en avant après ce week-end redouté : On s’est régalés
Des routes, quasi désertes et fabuleuses, comme on les attendait, empruntant des spéciales de l’Avallonais, de la Ronde de Quarré les Tombes, de la Châtaigne aussi il me semble, de courses de côte locales, un véritable toboggan, un grand huit magique… Le Vtec a parlé !
Ensuite l’ambiance… intime (22 partants) et chaleureuse, être tous logés au même endroit a son charme, et Stéphane KOWALSKI a su par quelques mots ici ou là y contribuer largement.
Reste le contenu… et bien là aussi, en évitant certaines complications inutiles (il y avait déjà fort à faire !) a rendu le rallye très roulant et agréable. Certes, ce genre d’exercice n’est pas normalement notre tasse de thé, mais à force de s’y essayer, on finit par y prendre un certain plaisir, y compris quand on se loupe et qu’on se rend compte de la manière indiscutable et adroite dont les pièges étaient ficelés !
1ère étape, une mise en bouche le samedi matin, juste une trentaine de kilomètres… Ce fut pour nous presque le plus dur ! On a tous les CP, mais on y prend 29 minutes de retard, et pourquoi ?
Explication : Sur le « Guide pour réussir son rallye », il y avait ceci :

Dans notre esprit, c’était selon, celui de gauche pour un monument style petite obélisque, celui de droite s’il s’agissait d’une statue. Dans un fléché allemand, déjà en plein doute (pour rien, on était bons sur la bonne route) on doit laisser sur notre droite un soldat, mais nous, on voit un monument genre obélisque.
On est perplexes, on vérifie, …et on rebrousse chemin, croyant nous être trompés bien avant. On imagine toutes les hypothèses, même les plus farfelues, et faîtes confiances à deux vieux cerveaux usés, on sait très bien faire ça !!!
Au final, on a compris que l’organisateur pouvait utiliser l’un ou l’autre pour désigner un monument, …quel qu’il soit. On rentre pour le buffet de midi, très inquiets pour la suite…

Arrive une carte où l’on doit aller d’un point d’altitude bas désigné, par des points croissants jusqu’à un autre, haut, désigné aussi, puis redescendre, puis remonter. Tout ça est parfaitement expliqué. On débute le traçage, finalement pas trop long, et pour cause…
Si tout s’enchaine bien pour nous, on a oublié que c’est « au plus court » vers la cote d’altitude la plus proche, et non au global, et on en a oublié quelques-unes au passage… Ces vieux, j’vous jure !!!! On prend d’un coup quelques CP évitables…
Repas du soir avec beaucoup d’ambiance, de rigolades en se racontant entre Guépards nos mésaventures, Alain BRAULT et Dan HOURY se sont souvent calés derrière nous, Dan fatigant vite à naviguer, et ils n’ont pas eu trop des 250 cv de la 944 Turbo Cup pour suivre la p’tite Honda… De Francis PLANCHE et Minette, qui partaient derrière avec la 996-4S, ce seront les seuls moments où nous pourrons avoir des nouvelles, mais on imagine bien que Francis doit galérer un peu.

Dimanche matin, dernière étape. On assume nos erreurs de la veille, on a eu tellement de bons moments que c’est passé tout seul. Parcours toujours très agréable dans les brumes au départ, puis sous un soleil frisquet, on s’en sort vraiment bien, on notre propre surprise. Mais (forcément, il y a un mais…) on ne va pas tarder à faire notre « boulette du jour » !
Un fléché allemand à tracer sur carte, en tenant compte uniquement des routes surchargées en rouge. Simple, mais (le voilà, ce « mais ») on a lu l’explication trop vite, et surtout pas jusqu’au bout ! Le « vous n’êtes pas obligés de parcourir tout ce qui est en rouge » nous a échappé !!! On passe partout, et on prend donc deux CP supplémentaires, entièrement de notre faute, et facilement évitables eux aussi… Ca ne retire rien au plaisir qu’on a pris !
On a foiré aussi quelques ERK (relevés de distances entre deux cases), perdus avec : trip en marche arrière, avant, arrière…oubli de le remettre en avant…) et inventer sur certains des distances au pif, vraiment au pif…

Bilan : C’est un peu plus compliqué que nos rallyes habituels, certes, mais parfaitement cohérent. On a même le sentiment qu’à 150 balais à nous deux, on peut encore progresser…«
Classement :
– Jean GUEZENNEC et François DUFOSSE : 10èmes
– Francis et Minette PLANCHE : 17èmes
– Alain BRAULT et Dan HOURY : 19èmes