Beaucoup de choses à dire à propos de ces HISTORIC ROUTES DES FLANDRES et, avant tout, qu’on ne regrette absolument pas cette expérience, même si… on ça verra ça plus loin.
Les points positifs :
Plus de 100 partants, et ils ont géré ! Réceptif de haute volée, on est très bien reçus, le ‘’buffet’’ du midi en Belgique était pantagruélique… et on y a retrouvé Jean GAUCHET, un copain un temps photographe au Vexin, et avec qui on a partagé pas mal d’expériences.
L’ambiance est très conviviale, sans prise de tête, le petit slalom au départ était sympa, sans piège, je me suis bien amusé, même si la vitesse de bras, avec la direction un peu trop démultipliée, m’a rendu les choses un peu plus compliquées qu’avec les protos ou monoplaces qui ont égayé ma jeunesse…
Et puis, on a eu un peu de conduite de nuit.

Le parcours :
La région est adaptée ! Pas de relief, certes, mais un beau réseau de petites routes étroites et sinueuses (des équerres en majorité, aux cordes archi creusées par les rallyes du coin), de nombreux carrefours, et pratiquement aucun ralentisseur !!! C’est du pain béni, modérément utilisé car des road-books sans piège, dommage.
Mais globalement, je peux comprendre l’organisateur, il fait (largement) le plein, la plus grande partie des participants est satisfaite, on comprend aisément. On a emprunté en Belgique de nombreuses spéciales du rallye d’Ypres, des spéciales du Championnat du Monde, le mont Kemmel, une légende…

Les aléas :
Les deux premiers CP ratés… L’un sur ces fameuses petites lettres collées sur le coté des poteaux de balises ou de panneaux Stop. Au début, on scrutait la partie visible des poteaux, et… on a raté une lettre placée plus haut, derrière la plaque ‘’cédez le passage’’ ! Ca nous a servi de leçon pour la suite…
L’autre, sur un ‘’à gauche en retour’’, qu’on a négocié normalement, sans couper mais normalement, on a appris après qu’il fallait vraiment aller tout à bout, curer le fond du carrefour, pour découvrir, un peu caché dans le lierre à droite, un CP qui a fait pas mal de victimes. Pas d’erreur de parcours dans les deux cas, mais deux CP dans la musette quand même !
Les CP lettres sur les poteaux étaient à inscrire dans une partie réservée du carnet de bord, les CP panneaux (un demi A5 !!!) sur une autre. Il y a eu souvent des erreurs d’inscription, mais François a bien géré ça, avec les brouillons ‘’différenciés’’ qu’on s’était préparés.
On a aussi fait de nombreux kilomètres ‘’en convoi’’, à attendre que ça se passe, loin de nos casse-têtes habituels qu’on s’est pris à regretter…

Le bilan :
Ce n’est pas notre truc, mais c’était néanmoins agréable. Le jeu, c’est de voir les CP, car les erreurs de parcours ont été rares, pas pénalisées en temps (libre), et la rigueur est toute théorique… certains ont rempli leur carnet de bord à l’arrivée avec l’aide de ceux des copain, avant de le remettre.
On est loin de nos rallyes où une pince verrouille les reports juste avant la fin, et où les carnets de bord sont récupérés dès l’arrivée au dernier CH, puisque des CH, …il n’y en a pas !
Pas d’affichage des carnets de bord type à l’arrivée (en raison de ce ce qui précède sans aucun doute) mais ça rend du coup difficilement compréhensibles des classements qui ne semblent d’ailleurs pas être la principale préoccupation d’une majorité de participants.
On ne regrette absolument pas la balade, …mais on n’y retournera pas.