Compte rendu par Jacques Phelippeau:
Depuis pas mal d’années, j’ai pris l’habitude de me joindre à l’Écurie le Mans pour y gérer le classement du Rallye VHRS organisé en parallèle de leur rallye de vitesse.
Les premières années, on organisait ça plutôt bon enfant, avec 2 ou 3 chronométrages manuels + le chrono d’arrivée pour chaque ES ; le tout avec une moyenne fixe.
Puis, les concurrents s’équipant de mieux en mieux pour réguler, on a commencé à inclure un changement de moyenne dans les ES longues, et en 2019 on est passé au chronométrage électronique avec le système transpondeurs-balises de Chronopist.
Au programme pour cette 8e édition :
- Le samedi après-midi, une ES de 4,8 km à parcourir 2 fois, avec 5 points de chronométrage (changeants), et un changement de moyenne
- Le dimanche : une ES de 10 km à parcourir 3 fois, avec 6 points de chronométrage, et 2 changements de moyenne
Seulement 15 concurrents au départ cette année, mais les têtes d’affiche étaient là. Comme d’autres anciens vainqueurs, Dominique Restellini et son Coupé 504 n’avait pas manqué ce rendez-vous :

Patrick et Thomas Guillon étaient présents aussi avec la Golf, pour une première participation :

Côté sportif, certains concurrents ont été perturbés le samedi par une horloge de départ d’ES qui avait dérivé par rapport à l’heure de référence, et d’autres ont fait de belles boulettes dans la manipulation de leur cadenceur (je connais un vieux routard qui regrettait le bon temps (pas si éloigné) d’un simple trip à peine étalonnable complété d’un bête chrono, où la sanction d’une erreur de manipulation portait moins à conséquences !).
D’ailleurs, cet équipement basique a encore permis à Ernoult-Masura (R5 Alpine Turbo) de se mettre en évidence, tout comme Ragot-Trigolet (205 GTI) qui disposait tout de même d’un vieux cadenceur ATB pas facile à manipuler pour les changements de moyenne !
Les anecdotes de ce rallye sont très bien transcrites dans le compte-rendu publié du News Classic Racing.
Sans leur mauvaise inspiration devant l’horloge décalée au départ de l’ES2, et un moteur cafouillant par moments, Patrick et Thomas auraient pu prétendre au podium. Ils n’étaient cependant pas mécontents de cette première sortie en VHRS (voir leur CR à venir).
Le scratch et le podium :

